Quentino et Swendra sortent du bureau d'Adrian

Ne me suis plus jamais quand je vais faire une conner**. La prochaine fois, je le ferais seul, tu n'auras pas à subir de punition.

Swendra leva les yeux au ciel en soupirant.
Il n'en est pas question !
Elle se rapprocha de Quentino qui marchait à côté d'elle et mit sa main dans la sienne.
Toi et moi ça veut dire TOI + MOI, pas juste toi de ton côté, et moi du mien. T'as pas intérêt à aller faire peur à Enya tout seul !
Elle posa un baiser sonore sur la joue de Quent et continua son chemin main dans la main avec lui dans le couloir.

Swendra resta complètement figée alors que Quentino l'embrassait. Elle était suprise.
Comment peux-tu oser croire que je te trahirais ?
Elle avait prit un air outré.
Comment peux-tu croire une chose pareille ? Jamais je ne pourrais te trahir Quent, jamais !
Ses yeux se remplirent de larmes.
Et vraiment, ça ne te ferais rien d'être viré de l'Ecole, de devoir partir et ne plus pouvoir voir les gens qui s'y trouvent ? Comme moi par exemple...

Swendra se laissa consoler par Quentino, écoutant et appréciant chacune des ses paroles. Elle esquissa même un léger sourire avec le trait d'humour qu'il fit à la fin de son discours. Les larmes de la Monomorphes redoublèrent, mais ce n'était plus des larmes de tristesse. Elle passa ses bras autour du cou de Quentino et le serra très fort contre elle.
On ne m'avait jamais dis quelque chose d'aussi magnifique.
Elle l'embrassa avant de s'écarter un tout petit peu de lui.
Si maintenant je te dis que je t'aime, est-ce que tu vas l'ignorer comme tu l'as fais tout à l'heure ?
Elle s'empressa d'ajouter :
Parce que si tu n'es pas prêt à me le dire, tant pis. Je pourrais, presque, tout te pardonner après ce que tu viens de dire.

A la requête de Swendra, Quentnio sourit tristement :

-Je suis désolé de t'avoir fait du mal, mais tu dois absolument comprendre que ce qui m'arrive est une grande nouveauté pour moi, et qu'elle dépasse tout mon entendement. Avant mon arrivée à l'école, je ne me posais pas de questions. Il existait à mes yeux de monde : celu du malheur où j'éais l'un des habitants, et celui plus parfait de l'amour où les "je t'aime" poussaient comme des plantes trop arrosées. Un jour, il semblerait qu'il y'ait eu omme un ouragan, lequel a mélangé ces deux univers pour n'en former qu'un seul. Dans mon nouveau monde, je devais apprendre à grandir, dans tous les sens du terme. Et toi, Swendra Creem, tu es devenue l'horloge qui est en possession de touts les aiguilles de ma vie. Tu as inversé ma vision de la vie avant que j'ai put t'arrêter. Tu étais un ennmie qui s'est transformé en rayon de soleil plus éclatant qu'à l'heure du midi. je ne pensais pas pouvoir avoir la possibilité de dire ces mots encore trop neufs dans mon coeur mais...Je t'aime Swen. Evidemment que je t'aime. Je ne te le dis pas aussi souvent que tu le voudrais, car chez les guerriers aimer serait comme une faiblesse. Mais le sens de ma vie tu le contrôles pleinement. Et si quelqu'un devra faire souffrir l'autre, je sais que ce sera toi. Et je tremble qu'un jour tu ne m'aparaisses pas aussi bienfaitrice dans ma vie, et que ton doux sourire se transforme en couleur rouge hypochrite. Je crais qu'un jour nous nous décevions. Et cette peur me fait trembler plus que toutes les guerres de tous les mondes de tous les empires.

Quentino attendit, impassible, la réaction de Swendra, quau plus profond de son coeur de guerrier il redoutait.

Swendra était encore plus pétrifiée que la minute précédente. Elle avait l'impression qu'elle commençait à trembler, ses jambes avaient du mal à la porter. Une écaille poussa sur son bras, elle la regarda grandir, puis rapetissir et disparaître. Cela n'avait pas prit quelques secondes, de longues secondes silencieuses.
Je... je suis... je crois... que je...
Et maintenant elle bredouillait comme une parfaite idiote. Ce qu'elle était peut-être.
Je crois que je vais aller dormir, il est tard. réussit-elle à dire sans trop de mal
Elle fit quelques pas, titubant comme si elle avait trop bu. Mais elle n'arrivait pas vraiment à s'éloigner de Quentino, pas après ce qu'il lui avait dit. Elle arrivait pas à réagir à ses propos, sa seule possibilité était de l'embrasser, mais elle ne semblait même pas avoir assez de courage pour ça.

Quentino n'arrivait pas à interpreter la réaction de Swendra. Songezant qu'il l'avait sans doute blessée dans l'un de ses propos, il la retint, lui caressa doucement le bras, il s'étonna d'avoir l'instinc d'un tel geste d'affection. Devant la réaction inattendue de Swendra, il ne sut que marmonner :

-Je suis désolé Swen...dit-moi si j'ai dit quelque chose de mal, je ne voulais vraiment pas...j'en ai vraimen marre parfois d'être drow !

Swendra s'arrêta et frémit sous la caresse de la main de Quent sur son bras. Elle ne pouvait pas lui mentir, mais elle avait tellement de mal à dire la vérité...
Je... excuse ma réaction, je t'en prie.
Elle se retourna et se colla contre lui en passant ses bras autour de son cou.
Je... je ne sais pas... si... enfin je...
Elle recommençais à bredouiller, et pour mettre fin à ses begayement elle enfoui sa tête dans le cou du drow.

Swendra fit brusquement un pas en arrière.
Non ! Quent ! Non ! Ne change pas... reste comme tu es, je... je t'aime. Je t'aime Quentino Kaïro !
Elle avait presque crié. De la peur pouvait se lire dans ses yeux.
J'ai peur, j'ai très peur Quent. murmura t-elle
Elle était à quelques pas de lui, et avait baissé son regard, fixant ses pieds.