Lenoir continue

Alors qu'elle pensait rejoindre l'Intendance en compagnie du Jamaïquain, Carole fut surpris d'apprendre que ce sera le gosse qui lui servira de guide. Il lui rappelait les autres enfants qu'elle avait rencontré en arrivant à l'orphelinat alors qu'elle avait à peine 10 ans. Un mauvais pressentiment l'envahit, on ne l'aurait tout de même pas renvoyer dans un orphelinat! La rousse observa de nouveau son guide. Quelle idée de se grimer comme ça? Quand le gamin lui désigna les escaliers, elle salua Jahssen, puis elle cala son long carton sur l'épaule et attrapa sa caisse à outils.

Le môme réalisa une révérence pour lui indiquait de passer devant en l'appelant "gente dame". Elle se tourna vers lui, les sourcils légèrement froncés.

"- Eh, petit. On est au XXIe siècle, pas au Moyen-Age!"

Puis Lenoir posa son pied sur la première marche de l'escalier qui grinça aussitôt sous son poids et celui de ses bagages. Elle continua de monter ainsi en se demandant où elle avait bien pu atterrir. Au bout de quelques marches, son pieds s'enfonça dans l'escalier, manquant de peu de la faire trébucher. Elle retrouva rapidement son équilibre, retira son pieds du trou et tenta de remettre le tapis bleu marine en place avec le pieds. Elle grommela:

"- Je comprends pourquoi on m'a envoyé ici! Foutu escalier!"

Alors que Carole s'était arrêtée, le pieds dans l'escalier, Kaïro en profita pour lui passer devant à la vitesse d'un TGV. Ce dernier lui expliqua que ces escaliers couinaient sous le poids des passants parce qu'ils n'avaient pas été rénové en même temps que le reste du manoir. Elle râla:

"- Que ces marches grincent, passe encore! Mais là, on les traverse carrément!"

Puis le gamin lui demanda si elle avait des questions. Elle répondit:

"- Ouais, il y en a encore combien des marches de ce genre?"

Lenoir désigna la marche qui faillit lui rompre le cou. En vérité, plusieurs interrogations commençaient à se bousculer dans sa tête, mais elle attendait de voir sa nouvelle patronne pour les lui poser et ainsi, mettre sa lanterne sous tension. Quand elle releva la tête, son guide ralentissait son allure alors qu'il était déjà à plusieurs mètres au-dessus d'elle. La jeune femme pressa le pas en espérant qu'elle ne briserait pas une marche une nouvelle fois.

([HRP] Ca ne te choque pas plus que ça le fait que j'ai failli dégringoler? [HRP])

(H.J: non... je suis un drow sous l'apparence d'un elfe. Des fois je mon perso laisse échapper son caractère de drow, comme la...)

Quentino sourit.
Je ne sais pas. Moi je n'en ai jamais traverser une.
Je marche si légérement par raport au humains... ajouta-t-il pour lui même. Il reprit sa marche, assez lentements pour que Carole suive.
D'autre questions ?

La gamin n'avait jamais brisé une seule marche. Il fallait dire aussi que le poids de Kaïro devait être bien inférieur à celui de Carole et de ses affaires.

Et qu'est-ce qu'il avait à vouloir répondre à des questions? Celles qu'elle avait en tête étaient d'un point de vue technique, ce gosse était donc incapable d'y répondre; et d'autres qu'elle préférait poser à un adulte, de préférence à la Directrice de cet établissement.

Un petit sourire narquois se dessina sur ces lèvres tandis qu'elle suivait son guide. Elle répondit ensuite:

"- Non, et toi?"

Lenoir espérait qu'il n'en avait pas et que la discussion s'arrêterait là.

Quentino regarda Carole, surpris.
Ben non, j'en ai pas ! Et si j'en avait, je ne vous les poserai pas vus quue vounez juste d'arrivez donc que vous ne connaissez rien à cette école... Et des questions sur vous, inutile, je devine tout d'un simple coup d'oeil.
Il monte un moment en silence.
Tiens, nous voila arriver dans le couloir.

(H.J: poste la suite dans le couloir)